Les cloisons et autres travaux de plâtrerie, au-delà de leur fonction distributive et acoustique participent eux aussi activement à façonner votre intérieur et lui à donner tout son cachet.

Il convient donc de leur apporter tout le soin nécessaire.

De votre cloisonnement, dépendra toute l’âme de votre foyer. Le dessiner ou le modifier n’est donc pas une affaire à prendre à la légère.

LES FONCTIONS DU CLOISONNEMENT

Bien sûr, les cloisons permettent l’agencement de l’espace. Mais en plus de cela, elles peuvent aussi avoir une éventuelle fonction structurale ou acoustique.
Saviez-vous qu'il fallait distinguer les cloisons de distribution des cloisons séparatives ? Qu'il fallait toujours demander l'avis d'un professionnel avant de supprimer une cloison dans un bâtiment ancien ?

Cloison de distribution ou cloison séparative ?

La différence entre les deux est simple. La cloison de distribution a pour fonction principale de délimiter les espaces au sein du logement. La cloison séparative, comme son nom l'indique, sert de séparation entre deux logements ou entre un logement et une partie commune. La première présente, généralement, une épaisseur comprise entre 5 et 10 cm tandis que la seconde est plus épaisse (entre 15 et 20 cm), souvent à des fins d'isolation acoustique.

Dans le cas des habitats collectifs anciens

En principe, ces cloisons n'ont pas de réelle fonction structurale : elles reposent simplement sur les planchers et ne sont pas porteuses. Néanmoins, il peut arriver qu'elles finissent par jouer un rôle dans la stabilité de la structure. Par exemple, dans les anciens immeubles qui se sont un peu affaissés et dont les planchers de bois ont fléchi, une partie des efforts peut être transmise aux cloisons. On observe aussi ce type de situation dans le cas de certaines structures en pans de bois. On comprend alors mieux pourquoi le percement ou la suppression de ces cloisons puissent mettre en péril tout l'ensemble de la structure.

Un bon conseil : solliciter l'avis d'un professionnel !

Gare aux sons !

Négligée dans les siècles passés, l'isolation acoustique est désormais au centre des préoccupations de tous les particuliers. Et les cloisons ont bien sûr un rôle à jouer particulièrement important en la matière, notamment entre deux logements contigus. Tout d'abord, en faisant écran à leur propagation, elles atténuent naturellement la transmission des sons. Mieux encore, si l'on pose une couche de laine minérale au moins épaisse de 4,5 cm entre les deux plaques d'une cloison sur ossature de 7 cm d'épaisseur, on obtient une atténuation de 5 dB. Les fabricants proposent par ailleurs aujourd'hui quantité de nouveaux matériaux très isolants au point de vue phonique, pour un confort de vie nettement amélioré. Exceptées les menuiseries, les portes de communication sont le seul point faible d'une bonne isolation acoustique et ceci même lorsqu'elles sont fermées, les sons passant alors entre les interstices et notamment par le bas.

La cloison en plaques de plâtre est idéale pour diviser une pièce en deux parties sans besoin de travaux lourds.

La pose des rails métalliques pour le placo, permet de faire en rénovation des murs parfaitement plans et de niveaux, et en neuf,de créer des cloisons là ou cela est nécessaire. Il ne s'agit pas de murs porteurs mais bien de séparations (cloison placo).

Une plaque de plâtre est constituée de plâtre recouvert d'une couche de carton de chaque côté.

Différente type de plaque de plâtre : simple de recouvrement des murs, acoustiques, hydrofuges (pour pièces humides), retardateur en cas d’incendie.

La porte coulissante optimise l'espace en supprimant la surface de débattement des portes classiques.

Le principe : le vantail coulisse le long du mur et reste visible en position ouvert. Pour les versions légères (portes basiques creuses), il est suspendu à des ferrures munies de roulettes qui sont accrochées à des profilés en alu. Pour les versions plus lourdes (portes pleines ou anciennes de récupération), le vantail est accroché à des chariots de coulissement munis de galets de roulement (2 ou 4) qui sont intégrés dans un rail tubulaire en acier galvanisé.

LES DIFFERENTS TYPES DE CLOISON

Longtemps, les cloisons ont été constituées d’une structure de bois garnie d’un remplissage, type terre, plâtras, déchets de matériaux de construction ou mâchefer.

Aujourd’hui, on distingue deux sortes de cloisons :

- les cloisons dites « à matériaux humides »

- les cloisons sèches.

Les cloisons dites « à matériaux humides »

Assemblés avec du mortier ou de la colle, ces matériaux humides peuvent être des carreaux de plâtre, des carreaux de briques ou des blocs de béton cellulaire. On trouve également des panneaux de bois recouverts de plâtre.

Les carreaux de plâtre

Les carreaux de plâtre sont une invention d'après-guerre. Blocs de plâtre massif mesurant 66 x 50 cm et disponibles dans des épaisseurs allant de 5 à 10 cm, ils ont équipés de tenons et de mortaises pour s'emboîter les uns dans les autres, ce qui permet un montage rapide d'une cloison d'aspect relativement fini. Une fois leurs côtés rainurés encollés, ils s'ajustent en effet très facilement les uns aux autres. Il faut compter en général trois éléments pour monter un mètre cube de cloison.
Des carreaux standard pèsent en moyenne, au m² :

On peut aussi trouver des carreaux alvéolés, hydrofugés et creux.

Les briques

Il s'agit la plupart du temps de modèles creux qu'on appellent « briques plâtrières », épais de 5 à 7 cm. On trouve aussi des carreaux qu'on assemble avec de la colle. La cloison est maçonnée et recouverte sur ses deux faces de plaques de plâtre ou d'un enduit à base de plâtre. La solution briques ou carreaux de terre cuite est idéale en contre-cloison, par exemple pour l'habillage d'un mur dégradé. Parfaitement ininflammables, ce sont aussi d'excellents isolants acoustiques et thermiques.

Les blocs de béton cellulaire

D'une épaisseur de 5 à 10 cm, les blocs de béton cellulaire se présente sous forme de blocs de 62,5 x 25 cm ou 62,5 x 50 cm. Légers, ils conviennent parfaitement dans le cas de bâtiments dont les planchers ne peuvent supporter de lourdes charges. Le maçonnage et la finition des surfaces s'effectuent alors avec des produits spécialement adaptés.

Les cloisons sèches

En plaques de plâtre agrémentées ou non d'un matériau isolant, en matériau alvéolaire ou encore en bois, elles sont montées à l'aide d'une ossature métallique ou en bois.

La plaque de plâtre

On désigne ainsi une âme de plâtre prise entre deux parements de carton. On la fixe sur une structure métallique qu'on appelle aussi un rail. Cette fameuse BA 13 (car épaisse de 13 mm) est disponible dans quantité de dimensions, les plus standard étant 250 x 120 et 250 x 90 cm. Une cloison en plaques de plâtre BA 13 pèse en moyenne 22 kg au m².
Il existe ensuite trois types de plaques, types que l'on retrouve aussi dans les modèles sur ossature et en matériau alvéolaire décrits plus loin :

Les modèles sur ossature

Ils consistent en deux plaques de plâtre vissées sur un support constitué de profilés en acier galvanisé. Leur mise en œuvre est encore plus facile que celle des plaques en matériau alvéolaire. Il suffit en effet de les visser sur le support métallique, sur chaque face, puis de fixer l'ensemble. Il ne reste alors plus qu'à peindre ou à tapisser directement. Autre avantage non négligeable, les modèles sur ossature peuvent accueillir en leur sein gaines et canalisations inesthétiques.

Les modèles en matériaux alvéolaire

Il s'agit de deux plaques de plâtre, souvent des BA 10, réunies par une âme cartonnée en forme de nids d'abeille. Elles sont généralement fixées au moyen d'un montant en bois et d'un rail métallique en pied. Les cloisons en matériau alvéolaire sont relativement économiques et constitue une alternative appréciable quand le poids peut constituer un problème, comme par exemple dans des combles. La plupart du temps, elles sont épaisses de 5 cm.